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  • Photo du rédacteurC.Martin

Entretien #2 : Johann

Dernière mise à jour : 24 août 2018

Johann est un lillois de 37 ans. Il travaille dans l'urbanisme, dans le cadre de la fonction publique territoriale. Passionné depuis son plus jeune âge par le cinéma, la musique, les jeux-vidéos, la lecture... Il est inscrit sur Sens Critique depuis « à peu près 3 ans », c'est à dire 2015. Son profil : juste ici.


En-tête du profil Sens Critique de Johann (18/08/18)

Tout de suite, Johann confie qu'il écrivait déjà des critiques pour d'autres sites. « Des critiques ciné sur Allociné, des trucs musique sur Xsilence, des trucs jeux-vidéo sur Jeuxvideo.com, enfin des trucs éparpillés ». Néanmoins un jour, un ami lui a envoyé un lien vers Sens Critique, et le concept lui a plu immédiatement. En effet, le site regroupe tout ce qu'il aime en un seul lieu. De plus, il trouve que le dispositif est riche, complet, qualitatif, et performant. Il écrivait également des critiques pour des petits magazines, de façon bénévole, et « n'a jamais été rémunéré pour ça. ». Il précise que cette activité « a toujours été en amateur », et qu'il n'a jamais cherché a en faire un métier : « Je n'ai jamais eu la prétention d'aller plus loin que ça. »

Johann a créé son compte Sens Critique avec le Facebook Connect, parce que « c'est plus simple et c'est vrai que ça prend 1 seconde. ». Néanmoins, il n'aimait pas le fait que son vrai nom puisse être affiché. Il en a donc changé pour un pseudo : BillyJoe. Il se connecte sur le site de façon quotidienne, mais le temps qu'il passe dessus est variable, en fonction de la raison pour laquelle il s'y connecte (chercher des infos, regarder ses actus... etc.)

Il critique essentiellement des œuvres cinématographiques. Avant, « à l'époque où [il] avait assez de temps pour le faire », il critiquait tout : jeux vidéo, musique, livres, concerts... Mais ne trouve aujourd'hui plus le temps nécessaire pour continuer. Il s'est donc recentré uniquement sur les films, et critique les œuvres qu'il va voir au cinéma, car ces sorties sont assez espacées, et lui « laisse le temps derrière d'écrire une critique constructive ». De plus, toutes les critiques qu'il poste sont partagées ensuite sur son profil Facebook. Ainsi, il pense que les actualités cinéma, plutôt que les films qui sont sortis il y a longtemps, intéressent plus les gens qui vont le lire. Son but est de donner envie (ou de dissuader) les personnes qui voudraient eux aussi aller voir le film au cinéma. Il confie également que, des fois, il ne trouve pas le temps d'écrire sur tout ce qu'il va voir. Cependant quelque-fois, lorsqu'il re-regarde chez lui un film qu'il a déjà vu et qu'il a critiqué sur les anciennes plate-formes dont il était contributeur, il va retrouver cette critique, et souvent, son avis a changé. Il va donc la « remodifier un peu, et la republier sur Sens Critique ».

Johann explique qu'il lisait, « à l'époque », beaucoup de magazines, et qu'il aimait bien les articles, les avis, les critiques sur les actualités culturelles. « Ca a mis du temps pour que je me dise « Bah tiens, je pourrais le faire aussi » (…) et finalement, Internet laissait cette possibilité là (…) de faire les « journalistes » ». Son goût pour la lecture, et l'opportunité que donne le web de pouvoir s'exprimer librement, l'ont poussé à se lancer. Aussi, « voir les avis des autres personnes, ça te donnait envie de donner le tien (…) et de le confronter aux avis des autres ». Il évoque également la volonté de pouvoir « contrebalancer certains avis », et celle de défendre certaines œuvres, et met en avant son envie de « dire autre chose (…) d'être une voix différente dans certains cas ». Aujourd'hui, il affirme que ces objectifs ont évolués. En effet, Johann explique qu'au départ, il critiquait beaucoup les concerts auxquels il se rendaient. Il dit : « J'aimais bien le fait d'écrire dessus parce que, au bout d'un certain temps, t'oublies, tu te souviens plus vraiment ». Ainsi, par ses critiques, Johann affirme la volonté de « garder une trace ». Il est très sensible aux « effets du temps », et aime, plusieurs années après, « ressortir ces critiques », et confronter son avis actuel à celui de l'époque, au delà de se remémorer ce qu'il avait pensé ou ressenti. « Quand tu écris, ça grave un peu dans le marbre ton truc, et c'est marrant de te relire parfois très longtemps après ».

Sur Sens Critique, ce qu'il apprécie également, c'est la présence d'une grosse communauté, mais qu'il qualifie de « qualitative » (contrairement à ce qu'il pouvait trouver sur Allociné, selon lui). Il trouve sur Sens Critique des gens qui « savent écrire, qui savent s'exprimer » et confie que, selon lui, la qualité des contributions et l'organisation du site en font un dispositif qui n'est « pas trop grand public », et qui serait donc plus accessible à des personnes qui sont vraiment passionnées, engagées, et qui savent y faire. Là où sur Allociné, Johann a l'impression d'être « noyé dans la masse » de contributions trop hétérogènes (« les vraies critiques bien rédigées sont mélangées à des avis qui font 2 lignes » ; « mélanger des gens qui écrivaient super bien et des gens qui écrivaient super mal, et qui donnaient des avis à l'emporte-pièce, sans arguments »), sur Sens Critique, Johann a également cette impression, mais « le vit mieux », car il considère cette masse plus qualitative. Il précise cependant que « le but n'est pas de publier sur un site où tu vas être tout seul », même s'il ne cherche pas à avoir une grosse visibilité.

Ainsi, même s'il est un peu attentif aux retours (vues, likes) que peuvent engendrer ses critiques, il déclare que « ce n'est pas une fin en soi ». « C'est vraiment avant tout pour le plaisir que je le fais. Donc je n'ai pas d'objectif derrière ». Néanmoins, il formule quand même une « petite volonté quand même d'être un peu lu, et de susciter un peu de réactions », car sinon, il ne publierait pas ses critiques en ligne. Il précise également que sur les autres sites sur lesquels il publiait auparavant, aucun outil ne lui permettait de pouvoir comptabiliser ces vues, tandis que sur Sens Critique, il peut s'en faire une idée. Néanmoins, il complète : « je préfère avoir une discussion avec quelqu'un qui aura lu la critique et qu'on en parle de vive voix (…) plutôt que d'avoir un like d'une personne que je sais pas qui c'est ». Johann dit qu'il « ne se fait pas d'illusions » et qu'il sait qu'il est peu lu. Il dit également qu'il sait que ce sont plus ses contacts Facebook qui vont le lire. Il considère que « ce n'est pas plus mal parce que c'est des gens que je connais, et au moins ça a un côté interactif où quand tu vois les gens après (…) ça peut susciter des petites discussions ». Pour lui, les likes sont « un petit bonus ».

Quand il évoque ses motivations (dans la pratique de la critique), Johann dit que « l'objectif c'est avant tout de prendre du plaisir à le faire », prendre du plaisir à rédiger, à écrire. Il s'est découvert une passion pour l'écriture assez tardivement, mais s'investit dedans pleinement aujourd'hui, et complète en disant que « même s'il n'y a que deux personnes qui lisent mon avis, finalement, je m'en fou un peu. Parce que à partir du moment où je suis content de ce que j'ai écrit, que ça traduit ce que j'imaginais, ce que j'avais dans la tête, je vais le publier. ». Son objectif premier est donc le plaisir d'écrire, et d'être content du résultat. Mais il évoque également une autre motivation : celle d'exprimer mieux les choses à l'écrit, qu'à l'oral. Ainsi, son activité lui permet de « formaliser [son] ressenti sur une oeuvre » et de comprendre ses émotions, car il ressent le « besoin de [se] dire pourquoi [il a] bien aimé, et pourquoi [il n'a] pas aimé ». « Une critique que je vais rédiger, elle va me plaire que si j'ai réussi à exprimer ce que je voulais dire, et avant tout ce que je ressentais ». Dans le cas contraire, Johann évoque une certaine frustration.

Johann considère qu'il critique plutôt pour complimenter, que pour critiquer de façon négative les œuvres qu'il regarde. Cela s'explique simplement : puisqu'il critique les œuvres qu'il va voir au cinéma, il « filtre un peu avant (…) donc ça limite le risque ». Il ne trouve aucun intérêt à regarder des choses qu'il sait par avance qu'il ne va pas aimer, « juste pour le plaisir de le démonter » après dans ses critiques. Ses critiques sont donc orientées en fonction des goûts.

Il essaye d'être objectif dans ses critiques, et essaye de « donner un avis vraiment sincère ce qu'il a ressenti sur le coup ». Il se met dans une posture où il essaye d'avoir de vrais arguments, et se raccroche donc « à des choses objectives, mais en donnant [son] point de vue ».

Selon lui, il n'y a pas de « bonne manière » d'écrire une critique. Ce qu'il cherche dans une critique, c'est surtout la manière dont elle va être rédigée. Ensuite, à chacun d'y amener l'angle, ou l'originalité avec laquelle la critique va être construite. Il considère, pour sa part, être assez « stéréotype dans [sa] manière d'écrire », et aborde souvent les mêmes choses. Il ne se fixe donc aucune règle, et n'attend pas des autres qu'ils en fassent de même. Johann pense que la critique, s'apprend en critiquant. Il confie qu'au moment où l'on se lance dans la pratique « il y a des chances pour que ce que tu écrives soit assez médiocre ». Il revient sur sa propre pratique et son parcours, en disant que ces premières critiques ne sont « pas structurées » ou sont « mal exprimées », parce qu'il n'avait « pas l'habitude de l'exercice ». « C'est pas un exercice de style pour moi (…) je cherche pas à utiliser des mots que personne va comprendre, je cherche pas à faire des tournures de phrase de fou, mais je pense que je suis arrivé à un niveau où j'arrive à peu près à accrocher le lecteur (…). Hors, il y a des choses que je savais pas faire au début ». Ainsi, on comprend que pour lui, la pratique apporte un gain de compétences, mais avant tout, il précise que c'est la motivation qui va faire que l'on va s'améliorer. Il pense néanmoins qu'il « faut quand même un petit peu de bagage » au préalable, pour « savoir de quoi on parle », et qu'il est nécessaire de « savoir un petit peu écrire », en plus « d'avoir un intérêt assez fort pour la chose ». Ainsi, il dit que ce n'est « pas ouvert à 100% des gens ».


Johann ne pense pas développer quelconque professionnalisme dans sa pratique de la critique. Néanmoins il est fortement influencé par ce qu'il lit, de façon personnelle « sur certains sites internet, dans certains magazines... ». Ainsi, il pense qu'il essaye « inconsciemment de [se] rapprocher d'un style un petit peu pro » mais sans la volonté de le devenir, puisqu'il ne veut pas « se faire passer pour quelqu'un d'autre », et souhaite rester « fidèle à [sa] manière d'écrire, de voir les choses, de [s']exprimer », et conclut en disant : « j'essaye d'être un amateur qui fait les choses correctement ».

Au delà du plaisir d'écrire, de celui de garder une trace, de confronter ses avis passés et actuels, il fait ressortir une autre motivation, qu'il précise ne pas être « le but premier » : celle de susciter des petites discussions, des petits débats, « essentiellement finalement avec les gens [qu'il] connaît. » Il ajoute qu'il « se nourrit de ça aussi », et que ces petites discussions sont parfois l'occasion de prendre du recul sur son avis et sa critique, de se rendre compte de choses qui, dans l'enthousiasme de la réception de l'oeuvre, lui passe à côté. Ainsi, ces discussions provoquent en lui un « cheminement intellectuel », qui lui font prendre de la distance quant à son objectivité et sa subjectivité, et qui vont parfois, lui faire revoir sa critique, et la corriger. Ainsi, ces interactions permettent de « revenir sur son avis à soi, et au delà de l'avis des autres, c'est la confrontation, les discussions » qui vont jouer ce rôle.

Tout comme Aurélien, Johann pense la critique en même temps qu'il regarde le film. Il confie qu'il trouve cela « un peu gênant », puisqu'il va être « trop dans l'analyse », et dit : « ça me fait troptgf réfléchir (…) au lieu de me bercer par le film, comme ça devrait être le cas ». Ainsi, quand il regarde une œuvre, il se trouve déjà trop dans l'objectif de s'exprimer dessus, et cela va lui « gâcher un peu le plaisir », dans certains cas.


Avant d'écrire ses critiques, Johann essaye de ne pas lire celles des autres, « pour ne pas être influencé ». Néanmoins, en lien avec sa difficulté de savoir mettre des mots sur ses ressentis parfois, lorsqu'il n'arrive pas à exprimer sa pensée, il va voir d'autres critiques, notamment celles qui se rapprochent de son avis, « pour voir comment ils ont formulés (…) et si ils ont mis le doigt sur les même choses » que lui. Cependant, il essaye de le faire le moins possible, pour avoir une critique qui lui ressemble le plus possible. Une fois qu'il aura posté sa critique, il ira lire les avis des autres.

Quoi qu'il arrive, il déclare critiquer tout ce qu'il regarde, « même si tout le monde pense la même chose que [lui], (…) et qu'au final, objectivement, [son] avis n'apportera strictement rien à ce qui a déjà été publié ». La seule chose qui peut l'en empêcher, c'est le manque de temps. Il doit alors parfois faire des choix. Lorsqu'il doit choisir une œuvre à critiquer plutôt qu'une autre, Johann va s'orienter vers des œuvres qui sont moins grand public, où il y aura moins de contributions, et où son avis aura donc peut-être un peu plus d'importance.


Johann possède sur Sens Critique une centaine d'éclaireurs (115, exactement). Ce sont d'abord ses amis Facebook, qui se sont importés directement lors de son inscription : « Tu les connais, donc tu les suis ». Il a ensuite ajouté d'autres éclaireurs « assez facilement, sans trop regarder », mais s'est vite rendu compte « qu'il y avait des choses [qu'il] lisait et qui ne [lui] plaisaient pas forcément », et a donc supprimé certains de ces éclaireurs, ceux qui n'étaient « pas en adéquation » avec lui. De plus, Johann précise que suivre un nombre important d'éclaireurs remplit son fil d'actualité de beaucoup trop d'informations : « forcément, plus tu suis de gens, plus ton fil d'actu est blindé et tu passes à côté de choses ». Il a donc ensuite « revu sa manière de faire » : il regarde maintenant consciencieusement les profils de ces personnes, et se fie aux œuvres, « pas tant au contenu » (des critiques), que ces dernières apprécient, et il voit s'il « se reconnaît dedans ou pas ». Ainsi, il explique qu'il a tendance à suivre des gens qui ont « le même background » que lui, « les mêmes références », les personnes qui ont « à la base les mêmes goûts » que lui, et le justifie en disant que ces personnes vont lui faire découvrir des choses qu'il ne connaît pas, mais qu'il est susceptible d'aimer. Ses éclaireurs sont donc minutieusement sélectionnés en fonction de ses goûts.

Sur Sens Critique, Johann s'est lié d'amitié avec quelques personnes, avec qui il échange souvent. Ce sont des personnes qu'il n'a « jamais vues en vrai », avec qui il ne parle pas de sa vie personnelle, mais qu'il commence à connaître un peu, de façon à « savoir ce que l'autre aime bien, conseiller des trucs ». Il évoque des échanges privés, plus personnalisé et plus amicaux, qui restent centrés sur les thèmes développés par Sens Critique, avec des personnes « qui ont les mêmes goûts » que lui. Ces échanges restent néanmoins cantonnés au site, sans jamais s'être exportés sur d'autres réseaux, ou physiquement.

Johann ne cherche pas à être populaire sur Sens Critique. Lorsqu'il évoque les contributeurs très actifs, qui « arrivent à avoir 1500 followers », il précise qu'il n'est « pas envieux de ça ». Néanmoins, même s'il dit qu'avoir des gens qui le suivent « fait un peu plaisir quand même », il ne voit pas l'intérêt des personnes qui le choisissent en éclaireur sans jamais réagir à ses critiques et interagir avec lui. Quand nous évoquons, comme dans l'entretien avec Aurélien, les échanges entre membres de likes ou de commentaires, Johann pense que « c'est juste pour faire la promo de leur truc ». Tout comme Aurélien, ce ne sont pas des pratiques qu'il affectionne : « cette approche là ne me plait pas trop, c'est pas un monde dans lequel j'ai envie de rentrer. J'ai envie que quelqu'un me suive parce qu'il trouve intéressant de quoi je parle (…) enfin ça doit être ça la motivation. Je préfère avoir une personne qui me suit pour ça, plutôt que 5 qui vont jamais réagir et qui vont juste liker mon truc pour que moi derrière je le fasse aussi ». Il complète en disant que, selon lui, c'est « puéril ».


Nous nous sommes recentrés pour finir, sur la critique rédigée en elle-même, et avons résumé les motivations qui poussent Johann à s'engager dans celle-ci. Il déclare critiquer pour lui, essentiellement, et décrit sa pratique comme « avant tout un plaisir égoïste ». Il nuance son propos ensuite, en disant que c'est également un peu pour les autres, dans le sens où ses critiques vont peut-être aider une personne à se faire un avis, et à se décider à regarder le film, notamment les gens qu'il connaît. Cependant, il ajoute : « Je pense qu'il y a bien assez de monde qui écrit, donc je jour où je prendrai plus plaisir à le faire, j'arrêterai. Non seulement je manquerai pas à beaucoup de monde, mais en plus je me dis que quelqu'un qui veut un avis sur un film, sur Sens Critique, il trouvera toujours des gens qui en auront parlé, et qui l'auront bien fait. ». Ainsi, il résume en disant que « à 90% c'est un exercice [qu'il] fait pour le plaisir (…) après, le reste c'est un peu du bonus » .

Ainsi pour Johann, la critique rédigée sur Sens Critique est un moyen pour lui de prendre du plaisir à écrire, garder une trace de ce qu'il a vu, de ses ressentis, et un moyen de formaliser son ressenti sur œuvre, de mettre des mots sur ses émotions. ll évoque également à plusieurs reprises le plaisir de se relire longtemps après, et de « confronter l'avis du toi actuel au toi du passé », et de la volonté, même si ce n'est pas son but premier, de susciter des discussions et des débats.

MOTS OU EXPRESSIONS RÉPÉTÉS/IMPORTANTS

- Plaisir (14 occurrences)

- Garder une trace

- Noyé dans la masse

- Ressentis/émotions

- discussions/interactions/réactions - confrontation


J'ai également pu remarquer, lors de cet entretien, que Johann se considère et considère sa pratique avec beaucoup d'humilité et de modestie.

Voici les expressions que j'ai pu relever :

« Ca n'a pas beaucoup d'impact, faut pas se leurrer » (en parlant de ses critiques)

« Je me fais pas d'illusions, je sais que je suis peu lu »

« Je fais ça de manière très humble »

« j'estime pas que ce soit génial ce que j'écris »

« c'est pas non plus le truc de référence » (en parlant de ses critiques)

« je manquerai pas à beaucoup de monde » (s'il quittait SC)

« jamais eu la prétention d'aller plus loin » (que la pratique amateur)

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